La Grève et la manifestation nationale à Paris le 25 janvier : plus de 5 000 manifestants en direction du ministère de l’Education Nationale !
L’ex-ministre de l’Education nationale Monsieur Attal avait reconnu qu’il manquait 23 000 places dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour y accueillir les élèves qui bénéficient d’une notification.
Malgré toutes les pressions visant à culpabiliser les collègues et à taire cette problématique d’inclusion systématique dans nos classes, la ministre ne peut désormais plus prétendre ignorer la situation dans les écoles et les revendications portées par les personnels.
Les représentants du ministère ont déclaré être « conscients des incidents dans les classes » et suivre les indicateurs toutes les semaines. Ils disent devoir « répondre à l’évolution sociétale et à la forte demande des familles de scolarisation en classe ordinaire ». Il s’agirait donc de « chercher la jonction entre leurs demandes et les conditions de travail des enseignants. » Il faudrait selon eux rapprocher davantage le médico-social de l’Éducation nationale.
Le cap de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive se maintient et la ministre refuse d’accéder aux demandes des AESH d’un vrai statut de fonctionnaire et de vrai salaire à temps complet pour 24h.
Les responsables du ministère ont répondu que « la revalorisation des AESH a déjà eu lieu en septembre et le statut n’est pas à l’ordre du jour ».
Ils estiment donc que la revalorisation des AESH est suffisante pour vivre décemment.
Ils ont confirmé la création du cadre d’emploi d’accompagnant à la réussite éducative ARE.
FO exige que les jours de fractionnement des AESH soient accordés et que les consignes en ce sens soient enfin immédiatement adressés aux IA-DASEN. La conseillère sociale s’y est engagée.