
Après l’Acte 1 de l’école inclusive qui était d’accueillir TOUS les élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire avec quelques bribes d’aménagement ou pas du tout dans certains cas et certaines écoles, voici désormais l’Acte 2 prévue par le gouvernement et le ministre Ndiaye.
L’Acte 2 consiste à la fusion des corps tant désirée par le gouvernement entre les Aesh et les AED pour créer le métier « d’Accompagnants à la Réussite Educative » ou ARE. Il y aura par répercutions, l’accélération de la fermeture des structures spécialisées et des postes attachés, ainsi que l’inclusion scolaire définitivement systématique en milieu ordinaire sans nouveaux moyens, la transformation des personnels RASED en personnels ressources accompagnant les enseignants et personnels d’accompagnants et non plus les élèves comme c’était le cas.
Le droit des familles bafoué d’avoir un enseignement spécialisé adapté aux besoins de leurs enfants.
C’est pourquoi la FNEC–FP–FO, CGT éduc’action, la FSU, le SNALC, le SNCL–FAEN et SUD éducation revendiquent avec les personnels :
– La création d’un véritable statut de la Fonction publique pour les AESH
– L’augmentation des rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B
– La garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures
– L’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens
– Le recrutement des AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur de leurs besoins
– La garantie d’accès à des formations à la hauteur des missions