Les directeurs/directrices se voient chaque année acculés de tâches supplémentaires avec les obligations de faire/remplir pour « hier » les enquêtes, projets, suivis de projets, évaluations nationales, évaluations d’école, entre ADAGE, SECURISK, PPMS etc… et la gestion des enfants, de l’équipe pédagogique, des rendez-vous parents…
Sous couvert de la « Loi Rihlac » et du « pilotage pédagogique » l’IA-DASEN tente d’imposer aux directeurs/directrices d’école des tâches qui ne relèvent pas de leur fonction alors qu’ils sont déjà débordés sous les injonctions académiques, qu’ils doivent se débrouiller avec la pénurie des Aesh dans leurs écoles, du manque d’enseignants remplaçants contraignant à répartir et à tasser les élèves dans les autres classes déjà surchargées ou encore la formation des contractuels nouvellement arrivés
Le gouvernement prévoit la suppression de 1 891 postes dans le 1er degré, la situation dans les écoles devient de plus en plus intenable pour les personnels dont les directeurs/directrices dont la charge de travail s’accumule et dont les conditions d’exercices se dégradent sous le poids des tâches supplémentaires imposées et de la désorganisation dans les écoles conséquences des suppressions de postes ainsi que des contre-réformes successives.
Dans certains départements, les IEN imposent aux directeurs/directrices de leur faire remonter les noms des collègues réticents aux projets pédagogiques. Dans d’autres départements, les évaluations de directeurs donnent lieu à des pressions et des menaces de retrait de leur poste s’ils ne suivent pas les consignes ministérielles et départementales. Inacceptable !
Et que dire du non-respect de leurs obligations réglementaires de services avec des convocations de l’administration pour des réunions multiples, dans le cadre des conseils école/collège, des réunions thématiques adressées aux chefs d’établissement, ou encore des temps de formations obligatoires dépassant le nombre d’heures de formations obligatoires annuelles ?
Le SNUDI-FO n’accepte pas la dégradation continuelle des conditions de travail des directrices et directeurs d’école, les tâches toujours plus nombreuses que les IA-DASEN leur imposent, les tentatives de les transformer en contre-maîtres chargés d’appliquer coûte que coûte toutes les lubies ministérielles.
Le SNUDI-FO revendique :
- L’abrogation de de la loi Rilhac et de ses textes d’application !
- L’arrêt des tâches supplémentaires imposées aux directrices et directeurs d’école !
- Le respect de la liberté pédagogique des enseignants
- La satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative
statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour toutes les directrices et les directeurs… - L’arrêt des suppressions de postes et les créations de postes nécessaires d’enseignants comme d’AESH !
