
Alors que l’inflation atteint des sommets, que la crise démocratique s’amplifie, le ministre Guerini a présenté lundi 12 juin ses mesures concernant le pouvoir d’achat des agents publics :
- Une augmentation de 1,5% de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023 (ce qui signifie par
exemple pour un agent gagnant 2000€ par mois une augmentation de 30€ par mois) - L’attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024 (soit une augmentation de 25€ brut
mensuels) - Une prime de pouvoir d’achat de 300€ à 800€ annuels pour les fonctionnaires dont la
rémunération totale est inférieure à 3250€ par mois - Une augmentation de la prise en charge des abonnements de transports en commun qui passerait
de 50% à 75%
Pensent ils au gouvernement que les personnes prises à la gorge par l’augmentation conséquente des prix se contenteront des miettes lancées ?
Et la promesse mensongère du président de l’augmentation de 10% pour tous les enseignants ?
C’est dans cette situation que, dans les écoles, dans les établissements, le pacte « travailler plus pour
perdre moins », visant à opposer les collègues entre eux, est proposé aux personnels. On leur demande
de se porter volontaire pour exercer des missions supplémentaires remettant en cause les statuts en
échange d’une prime.
Les collègues rejettent le « pacte » en témoignent les nombreuses motions adoptées unanimement dans
les écoles et les établissements, refusant collectivement le « pacte » et exigeant son retrait, sont
adoptées. Les personnels de direction n’acceptent pas plus ce « pacte ». Ainsi, le syndicat ID-FO,
s’adressant au président Macron, indique : « Dans ce contexte, Monsieur le Président, un moratoire sur la
mise en œuvre du pacte s’impose. »
La colère monte dans les écoles, les établissements, les services et les universités. Les personnels
n’acceptent pas l’effondrement sans fin de leur pouvoir d’achat et la liquidation de leur statut, tout
comme ils n’acceptent toujours pas les deux ans ferme imposés par la réforme des retraites.
Dans ce contexte, la FNEC FP-FO exige :
- Le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
- Une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice, tout de suite !
- L’abrogation de la réforme des retraites !